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Le Pic Speech

Le Pic Speech, Les médias en parlent

Réseaux sociaux : Instagram est-il en train de devenir le nouveau Tinder ?

28 avril 2023
  • Même si les applications de rencontre sont encore massivement utilisées, et restent le moyen numéro 1 pour faire des rencontres, les téléchargements de Tinder ont baissé de 5 % en 2021.
  • Et pour cause, la génération Z, c’est-à-dire celle née entre 1997 et 2010, se tourne davantage vers les réseaux sociaux que les applications de rencontres pour trouver l’amour.
  • Des rencontres issues de son cercle de connaissance, moins de faux profils, des échanges plus naturels… Pour le flirt, c’est Instagram qui fait figure de préféré chez les jeunes.

Tinder

Autant être honnête tout de suite, l’autrice de ce papier est une utilisatrice régulière de Tinder. Mais entre les dates foireux, les discussions qui n’aboutissent jamais ou les prétendants qui ne ressemblent nullement à leurs photos, on ne sait vraiment pas pourquoi on continue de s’acharner avec cette application de dating. Et visiblement, les jeunes, eux, ne font pas la même erreur que nous. Car la génération Z, c’est-à-dire celle née entre 1997 et 2010, mise davantage sur les réseaux sociaux que sur les sites de rencontres pour trouver chaussure à son pied.

Et c’est Instagram lui-même qui le dit. Dans un rapport sur les tendances à venir, publié en décembre, le réseau social affirme que « la génération Z prévoit d’utiliser des plateformes comme IG pour les rencontres et les connexions » en 2023. Pire encore, la firme estime que « l’époque où l’on glissait sans cesse sur les applications de rencontre est révolue ». Instagram va-t-il bientôt remplacer Tinder dans la course aux matchs ? A 20 Minutes, en tant que boomers toujours adeptes de soulever les vrais sujets, on a voulu trouver la réponse à cette question.

Moins de pression, plus de confiance

Même si les applications de rencontre restent le moyen numéro un pour entamer des relations, elles ont un peu perdu de leur superbe ces dernières années. A l’image de la queen du dating, Tinder, qui a vu ses téléchargements baisser de 5 % en 2021. Car il suffit d’interroger une dizaine d’utilisateurs (en l’occurrence, l’autrice elle-même et ses amis) pour comprendre que tomber sur un match idéal, c’est aussi rare qu’un homme politique au casier judiciaire vierge. « Tout le monde connaît quelqu’un qui a eu une expérience regrettable sur Tinder. Il y a une posture généralisée de méfiance les uns vis à vis des autres sur ces applications », explique Florence Escaravage, fondatrice de la société Love Intelligence, spécialiste du conseil amoureux et des formations de coach en relation amoureuse.

Et pour cause, sur Tinder, rare sont ceux qui sont les mêmes sur leur profil qu’IRL – des célibataires qui n’en sont pas vraiment, des photos « non-contractuelles », des profils présentés bien plus qu’à leur avantage. S’il en existe aussi sur Instagram, le risque de « catfishing » est quand même moins grand. « A partir du moment où un profil Insta existe depuis plusieurs années et qu’il est régulièrement mis à jour, a priori, il n’est pas fake », poursuit Thu Trinh-Bouvier, experte en stratégie digitale. « Entre les publications et les stories, on peut avoir une vision plus précise du quotidien de la personne en face », ajoute l’experte. D’autant qu’à l’inverse de Tinder où l’on échange avec de parfaits inconnus, sur Instagram, nos flirts sont souvent des connaissances ou des amis d’amis. Une différence de taille pour Thu Trinh-Bouvier : « Ce sont des gens de notre deuxième ou troisième cercle amical, on connaît quelqu’un en commun, ça crée un lien de confiance », complète la spécialiste.

Sur Insta, les codes de la « vraie vie »

Mais ce qui fait surtout d’Instagram une bonne application de rencontre, c’est justement qu’elle n’en est pas une, décrypte Thu Trinh-Bouvier : « Contrairement à Tinder, où le type de relations que l’on veut avoir est clairement identifiée, sur Instagram, on ne labellise pas. On ne donne pas tout de suite la définition de la relation qui est en train de se créer, il y a moins de pression ». Car on ne va pas se mentir, réussir à bien commencer une conversation sur Tinder, c’est encore plus dur que d’obtenir une augmentation à son entretien annuel. Difficile de toujours être drôle, original ou de faire la différence. On vous déconseille d’ailleurs la blague « on aurait pu se rencontrer au Monoprix, mais ça n’aurait pas supermarché » pour engager la conversation, ça n’a effectivement pas super marché pour l’autrice. Et si par chance, vous arrivez à engager une conversation qui vous plaît, elle peut s’arrêter aussi vite qu’elle a débuté.

Mais sur Instagram, le flirt reprend les codes de la « vraie vie », selon Florence Escaravage : « On se tourne autour, on redécouvre la lenteur, les temps de latence et une constance dans les échanges, c’est plus naturel, une drague qui prend forme peu à peu », analyse-t-elle, ajoutant : « Ça recrée une forme de mystère, d’attente, et même parfois un manque si on a commencé à discuter. Tous ces ingrédients sont nécessaires pour remettre un peu de magie dans les rencontres, ce que les applis ont malheureusement perdu ».

Car même pour ceux qui privilégient Tinder pour faire des rencontres, Instagram n’est jamais très loin. « Il y a un pont entre les deux applications. Sur Tinder, on peut synchroniser son compte Insta », rappelle la patronne de Love Intelligence. Et les liens ne s’arrêtent pas là. Preuve en est, quand ça match, le premier réflexe est d’échanger son Insta (parole de vécu). « D’ailleurs, les jeunes qui se rencontrent dans les bars ont presque plus tendance à s’échanger leurs comptes Instagram que leurs numéros de téléphone. On fait rentrer l’autre dans son univers personnel », estime Thu Trinh-Bouvier.

Follow back, like et émoji flamme

Plus que sur le fond, c’est sur la forme qu’Instagram a tout compris. A l’inverse de Tinder, les manières d’engager la conversation sur le réseau social sont nombreuses. Et on pourrait même en faire un slogan : « A chaque degré d’interaction sa fonctionnalité ».

Petit cours de contact avec son crush sur Instagram pour les non-initiés. D’abord, il y a le follow et le followback, c’est-à-dire le fait de suivre le compte de l’élu de votre cœur et que ce dernier vous suit en retour. Et bien sûr, plus le follow back est rapide, plus cette personne est vraisemblablement réceptive à votre prise de contact. Viennent ensuite les likes. Evidemment, ils ne veulent pas tous dire la même chose (oui, on sait, ce n’est pas toujours évident de décrypter le message). Il y a celui sur votre dernière photo, un bon pas certes, mais votre frère pourrait en faire de même. Ou alors celui sur une photo que vous avez posté il y a plusieurs mois. Et là, c’est tout bénéf’ : ça veut dire que votre crush a remonté toutes les publications de votre profil. Un bon moyen de faire une première approche et de briser la glace.

Dernier indice, et pas des moindres, les stories. Encore une fois, soyons honnêtes : que celui ou celle qui n’a jamais regardé la liste de ceux ayant vu la storie en espérant apercevoir le nom de son crush se dénonce. Car, selon une légende qui n’a jamais été confirmée par les plus hautes instances d’Instagram, les noms en haut de cette liste seraient ceux qui regardent le plus souvent vos stories (on a envie d’y croire). Autant dire qu’en voyant le prénom de notre crush, notre petit cœur s’agite. Restent les DM – les messages privés –, une dernière étape qui vous fait passer (normalement) à un niveau supérieur d’intimité. Allez, on vous souhaite une bonne année à tous, mais surtout, qu’elle soit remplie de dates et, qui sait, d’amour.

Article de Manon Aublanc p — 
Le Pic Speech

Parlez-vous Pic Speech ?

10 janvier 2015

Introduction

gallery

C’est une journée d’été idéale pour un pique-nique. Une multitude de groupes a envahi les bords de Seine pour profiter des premiers rayons du soleil. Groupes d’amis et familles ont posé leurs victuailles sur des nappes. Cette parenthèse de convivialité vient casser le train-train quotidien. Ça papote, ça rigole en ce dimanche estival.

Au milieu de ces grappes humaines, se détache un groupe d’adolescents de 16 ou 17 ans. Ils ne se parlent pas. Ces huit adolescents sont visiblement ensemble, leur proximité physique le laisse deviner. Mais, chacun semble absorbé par son propre écran de smartphone. Après ce court moment de silence et de repli sur soi, ils se déplacent et les langues se délient, ils entourent l’un d’entre eux pour regarder sur son smartphone. Les rires fusent. Puis, ils s’animent, l’un d’entre eux le smartphone en main, commence à se prendre en photo avec une de ses amies, tous les autres viennent alors se joindre à eux et la séance photo commence, tout en grimaces, tout en sourires, ils prennent des poses.

Tel un mouvement d’une chorégraphie mille fois répétée dans la journée : photo de moi, photo de mon ami avec moi, photo du groupe, celle de l’endroit où je me trouve, celle de ce que je mange, ils respectent ce rituel tribal codé bien ancré dans leurs habitudes.

Je les observe et je m’interroge. Pourquoi l’image est-elle devenue le vecteur préféré des adolescents pour communiquer entre eux sur les réseaux sociaux, les applis mobiles de messageries instantanées et dans la vie réelle ?

Professionnelle du digital et passionnée par l’image, étudier ce champ d’expression m’est apparu comme central pour mieux comprendre la génération du nouveau millénaire et découvrir les modes communicationnels qu’ils sont en train de construire.

Depuis des années, je nourris un intérêt particulier pour l’image et les mutations auxquelles elle est soumise. Ainsi la classification en « photographies » artistiques, journalistiques, familiales, semble-t-elle aujourd’hui moins évidente tant les différents “genres » sont bousculés par l’apparition successive de nouveaux modes de diffusion (les réseaux sociaux, les applis mobiles, la messagerie instantanée mobile), de nouveaux outils technologiques (ordi, smartphone, tablette), de nouvelles capacités de transferts et de stockage de données et la généralisation du « cloud computing » (arrivée de la 3G puis de la 4G).

Ces facteurs ont favorisé l’apparition de nouveaux usages photographiques dont celui de « l’image conversationnelle », ainsi nommée par le sociologue André Gunthert. Cette image est devenue, en l’espace de quelques années, le support de prédilection des mobinautes ou internautes pour communiquer entre eux.

L’image privée a changé de fonction. Elle n’a plus pour but de « sacraliser » des moments considérés comme important par le corps social : le dîner familial, le baptême, le mariage… mais a pour objectif de susciter des réactions, un échange.

Bien sûr, cette fonction a toujours fait partie de la photographie privée car on a toujours aimé montrer à des tiers l’album de photos pour le commenter mais l’explosion des réseaux sociaux et de Facebook notamment (plus gros album photos mondial), va accentuer cette dimension conversationnelle et projeter la photographie vers un statut semi-public semi-privé.

Aujourd’hui, cohabitent les deux fonctions de la photographie dans nos usages au quotidien : celle du souvenir et celle du dialogue.

La génération du nouveau millénaire n’a pas vécu cette mutation de statut. Sa perception de l’image s’est faite à travers ces deux prismes : l’image semi-publique semi-privée garante du souvenir et aussi vecteur de conversation.

A l’instar de ses prédécesseurs, elle a ressenti la nécessité d’inventer une langue qui lui soit propre. D’une part, pour échapper au contrôle des adultes. D’autre part, pour relater de la façon la plus exacte et directe possible ce que cette génération ressent et sa manière de percevoir le monde.

Il lui fallait une langue maternelle générationnelle à son image et dont elle soit le moteur créatif.

Cette génération, appelée par Michel Serres « petite poucette » afin de souligner sa dextérité à manier tous les claviers et écrans, a choisi l’image comme vecteur d’expression. Tous les jours, spontanément, elle invente en permanence de nouveaux codes, de nouveaux usages, de nouveaux contours pour communiquer avec le visuel.

Le Pic speech

Le Pic speech, c’est ainsi que je le nomme, leur permet d’investir de nouveaux espaces de liberté d’expression tout en répondant à leur quête d’autonomie et reflétant la construction de leur identité.

Cette étude a pour objet de proposer une grille de lecture du pic speech : un exercice périlleux car cette langue, à l’image de ses inventeurs, évolue en permanence. Essayer de la comprendre, c’est tenter de dépasser les jugements forcément réducteurs, voire à l’emporte-pièce, qu’une majorité d’entre nous posons sur leur usage de l’image et que j’ai entendu tout au long de mon étude lorsque j’expliquais le sujet de ce livre :

« Ils sont tellement nuls en orthographe, pas étonnant qu’ils préfèrent l’image ! »

« Lorsque l’on voit les images qu’ils s’envoient ou publient sur les réseaux sociaux, c’est vraiment stupide ! »

« Ils n’ont aucune conscience de ce qu’est la notion de vie privée. Ils sont exhibitionnistes et narcissiques. Ils passent leur temps à se prendre en photo. »

« Snapchat, mon fils l’utilise tout le temps. Les ados s’envoient n’importe quoi dessus. C’est dangereux et en plus on ne peut pas contrôler. »

« Je suis allée sur Vine par curiosité, je ne comprends pas pourquoi ils regardent ça. Ça n’a aucun intérêt, ces vidéos de 6 secondes qui tournent en boucle ! »

Pourtant, malgré ces jugements sévères teintés de condescendance ou de sincères incompréhensions, nos adolescents n’ont jamais été autant observés par leurs ainés dans leurs pratiques et leur appropriation de la technologie car ils sont souvent les précurseurs d’usages qui seront progressivement adoptés par l’ensemble de la société.

 

Méthodologie

La génération millénaire comprend les générations Y et Z :

– La génération Y correspond aux jeunes nés dans les années 80 et au début des années 90,

– La génération Z correspond aux ados nés à partir de 1995.

Pour mener à bien ce projet, je me suis nourrie de nombreuses études universitaires, articles de presse et études statistiques américaines et françaises que je citerai tout au long de ce travail.Je me suis appuyée également sur deux types de recueils de données pour étayer mon analyse :

– un sondage sur les usages auprès de 50 jeunes de 14 à 23 ans et

– 23 entretiens qualitatifs de jeunes de la même tranche d’âge.A noter qu’une majorité de représentants de la génération Z (jeunes nés à partir de 1995) constitue le corpus en ce qui concerne les entretiens semi-directifs de groupe. (Tous les prénoms des jeunes qui ont participé à l’enquête ont été changés. Les adolescents ayant accepté de me transmettre leurs photos ne sont pas les mêmes que les personnes interviewées.)

Pour être précise dans la définition du mot « pic speech », par « pic » j’entends les images au sens large : photos, emojis, émoticônes (symboles), gif animés et vidéos très courtes (présentes sur Vine – 6 secondes ; Instagram 15 secondes ou Snapchat 15 secondes). Tous ces différents types d’image nourrissent cette langue aux multiples facettes dont le périmètre et les frontières se construisent quotidiennement.

 

Trois points me semblent importants à souligner :

– Bien qu’il existe une pluralité de pratiques selon les adolescents, il est néanmoins possible de dégager des tendances d’usages collectifs forts.

– Cette langue est tributaire de l’équipement des jeunes : ordi, smartphone, tablette. Il y a donc des inégalités d’accès au pic speech liées aux équipements dont ils disposent. Tous n’ont pas accès à son apprentissage. Tous ne contribuent donc pas à la création de cette langue générationnelle.

– Sociologue de formation, je ne considère pas pour autant ce livre comme une étude classique de sociologie au sens universitaire du terme, mais comme une enquête mêlant analyse d’entretiens qualitatifs, analyse des donnés quantitatives, observations et réflexions menées pendant un an.

 

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Le Pic Speech

Do you Pic Speech ?

2 janvier 2015

Pitch

enfants

A l’instar du « Monsieur Jourdain » de Molière qui faisait de la prose sans le savoir, les générations Y et Z défrichent et inventent une langue du quotidien dans laquelle l’image est le vecteur central de leurs échanges et qui s’exprime sur Instagram, Snapchat, Vine et Tumblr.

Il leur fallait une langue maternelle générationnelle qui leur ressemble. Le « pic speech » s’est imposé à eux. Expression du métissage culturel, de leurs visions joyeuses et sarcastiques sur le monde et également de leurs valeurs, ce mode communicationnel via l’image est surtout une langue d’engagements identitaires où l’émotion est le moteur créatif.

Cet ouvrage propose une grille de lecture pour mieux appréhender cette nouvelle forme d’expression qui influence déjà notre manière de communiquer.

D’ailleurs, peut-être parlez-vous le pic speech sans le savoir !

 

Pour en savoir +

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Le Pic Speech

Sommaire du livre

1 janvier 2015
Parlez-vous Pic Speech ? La nouvelle langue des générations Y et Z

Parlez-vous Pic Speech ? La nouvelle langue des générations Y et Z

SOMMAIRE

Le mot du Directeur de Collection

Préface de Nicolas Bordas

Avant-propos d’Alexandre Malsch


INTRODUCTION


I- Invention d’une langue digitale globale aux racines ancestrales : le pic speech

  • Le pic speech : Une langue globale
    • Les ados, les premiers producteurs d’images
    • Le pic speech est-il vraiment une langue ?
    • Une langue globale pour une culture « mainstream »
    • « Langue globale » ne veut pas dire « langue universelle »
  • Une langue en adéquation avec nos représentations mentales
    • Une langue en relation directe avec notre pensée visuelle
    • Une langue où se rencontrent l’écriture automatique et l’oralité
  • De quelle manière communique-t-on via l’image ? Les règles d’usage d’une langue en pleine structuration
    • Ils « éditorialisent » leurs images comme nous sélectionnons les mots pour nous exprimer
    • Une structure syntaxique naturelle
    • Une langue dont l’évolution dépend des fonctionnalités proposées par les plateformes
    • Une langue qui nécessite une courbe d’apprentissage


II- Le pic speech, une langue du métissage culturel où mix d’usages et de contenus se mélangent

  • Le pic speech : sampling, adaptation et détournement d’images
    • Détournement et mix d’usages et de contenus
    • Texte et image : le couple infernal
    • Un rapport particulier en temps où l’évènement passé succède à l’immédiateté
  • Cohabitation de deux univers d’expression dans la construction de leur monde intérieur et de leur pensée
    • Les photos privées nourrissent et construisent leur dialogue intérieur
    • Les photos vernaculaires support de leur mémoire
    • La posture de l’observateur-voyeur
  • Cohabitation de deux univers d’expression opposés qui se développent en parallèle et qui interfèrent entre eux
    • Le pragmatisme à travers les revendications de valeurs traditionnelles
    • L’enchevêtrement de ces deux univers, miroirs de ce qu’ils sont
    • le rire libérateur et fédérateur pour comprendre le monde et avoir prise sur lui
    • Le pic speech : langue ludique et de prise de risque


III- Le pic speech, expression d’une dynamique d’engagement identitaire, physique et émotionnel

  • Le pic speech ou la dynamique identitaire
    • Une langue de la recherche identitaire à travers le corps
    • Une langue de la quête d’autonomie
  • Le pic speech ou la langue du mouvement
    • L’incorporation du téléphone mobile dans le corps
    • Une langue de la proximité physique avec la tribu
  • Le pic speech, une langue d’engagement émotionnel
    • L’engagement émotionnel physique de leurs publications
    • Une langue sous tension permanente
    • une langue où le rapport aux autres est quantifiable


Conclusion

Où acheter le livre

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